Hayat Ait-Boujounoui - Blog de poésie

Peut-être écrit-on parfois dans le vent... ? Mais cela reste aussi durablement dans le marbre, en dépit des trous de mémoire qui peuvent par les détours nous entraîner sur quelques chemins d'oublis. Le devoir de mémoire est pourtant un devoir essentiel...

Dans la nullité des songes, je reprends les mots. Bien faire ou mal faire… Comment dire ce qui est trace, un presque rien qui fait que nous sommes là au moment où j’écris. L’émotion gagnera sur les bruits stupides, inconfortables et plus dérisoires encore...

En tissant une toile Bleue Mouvante et sépulcrale Une ombre a sonné auprès d’un phare Gris de lumière silencieuse Un armistice Puis un autre Surpris Creusent les sillons de la nuit Emportant l’écume des œuvres fragiles Au cercle du temps et du regard...

Le coeur semble être un premier mot. N'est-il pas génial de le sonder en vue d'instaurer une paix qui se veut à la fois idéale et juste ? Dernièrement, j'ai vu sur Facebook, un réseau social bien connu en ce début de XXIeme siècle un magnifique dessin...

Il suffit de peu, souvent, pour gravir le parterre d'un souffle. Une inspiration forte et le silence reprend à la manière des ans. Je revois cette passerelle flanquée d'un monde à part, ces soies mi-rouges, mi-raisins, escortées de contes divers. Les...

La tempête accorde ses trouées de bleu dans un calme de rêve aux teintes de terreau, quand la grêle revient soudaine et forte sur les oeillets tout juste éveillés. J'imagine les contrées lointaines où les poissons d'eau douce flirtent avec le vent, comme...

Lorsque les mots chantent Au creux d’un rêve de liberté, Le cœur authentifie le jour clair, Courant depuis plus longtemps encore Que le vent et la nuit. Le soleil s’infiltre entre les lignes, De soi, des autres, Comme une senteur ancienne de papier gravé....

J’ai imaginé un passage secret à un moment de ma vie Il était vert et ocre de feuilles de vie Un jour J’ai senti le calme et la musique des autres Comme si le bourdonnement n’était qu’un songe Au cœur des villes et des campagnes Le silence est presque...

Vendredi soir, j'ai appris le décès de Stéphane Métin. Je peine à l'écrire, tant cela reste encore inconcevable, s'agissant d'une jeune personne de 47 ans. Je garde le souvenir d'une personne gentille et père d'une petite famille avant d'être un artiste...

Ça sent très bon l’encens. Je ne sais d’où cela vient, ni de quels voisins, ni de quelles voisines, mais je trouve cela sympa de n’être pas importunée par le tabac. J’entends le bruissement des feuilles, ce qui est rare depuis mon balcon. La ville a cet...