"L'oreiller Abandonné en mer Ne se souviendra pas de la nuit Ni de l'effort des rochers Au creux du rêve" Hayat Ait-Boujounoui, La traversée, in Palpitations, chez L'Harmattan, 2018
Peut-être écrit-on parfois dans le vent... ?
Mais cela reste aussi durablement dans le marbre, en dépit des trous de mémoire qui peuvent par les détours nous entraîner sur quelques chemins d'oublis.
Le devoir de mémoire est pourtant un devoir essentiel parmi d'autres.
Nous célébrons, ce jour, en ce 8 mars, la journée internationale des droits des femmes.
Elles sont nombreuses et parfois laborieuses dans leurs revendications pour l'obtention de droits essentiels ou le maintien de ce qu'elles ont déjà dans les textes.
J'ai le souvenir, puisqu'on oublie parfois, que Simone Veil a été profanée jusque dans sa tombe. C'est si ahurissant que l'on ne peut que se demander si les êtres humains ont la capacité d'un réel vivre ensemble...
Gisèle Halimi, Lucie Aubrac, Olympe De Gouges... et toutes celles de nos jours qui osent dire "Me too"...
La "naïveté" me fait dire : "D'où vient-il que certains hommes aient l'attitude et la manière de bourrins ?" ;
"Qu'est-ce qu'on a raté dans l'humanité ?"